Armand Lecouturier
FR
Dans son exposition intitulée OTTO Armand Lecouturier choisit d’accueillir les visiteurs dans une installation de sculptures qui, bien qu’indépendantes les unes des autres, communiquent, débattent sur le principe que “dans l’art, tout est possible”. Ainsi il présente un corpus de 4 œuvres : un néon qui “coule” accroché au plafond, la phrase de Liam Gillick “Everything is possible but the nature of things” re-formée en lettrage vinylique et collée sur un mur blanc construit sur mesure, une flaque de marbre posée sur la dalle en béton et une enseigne lumineuse qui présente l’exposition décrite par un Lorem Ipsum en lettrage vinylique également. Lorsque l’on pénètre dans l’exposition OTTO on dérange une conversation entre les œuvres qui nous prennent à partie. La flaque de marbre, tout comme le néon qui coule contredisent la phrase de l’artiste conceptuel britannique, pendant que l’enseigne joue le double rôle de sculpture et de présentation du corpus. La nature même des choses est mise à l’épreuve, et nous en sommes les témoins.
EN
In his exhibition named OTTO Armand Lecouturier chooses to welcome the viewers in an installation of sculptures which, independent one from another, communicate, debate on the principle that “in art, everything is possible”. Therefore he presents a corpus of 4 pieces : a melting neon hung on the ceiling, Liam Gillick’s sentence “Everything is possible but the nature of things” re-shaped in vinyl letters and stuck on a white wall specially conceived for the work, a puddle of marble laid down on the concrete floor and a luminous signage that presents the exhibition, described by a Lorem Ipsum, also in vynil letters. As we penetrate the exhibition OTTO, we are disturbing a conversation between the artworks which are taking us to task. The puddle of marble, as well as the neon are contradicting the sentence of the british conceptual artist while the luminous signage plays a double role of sculpture and presentation of the corpus. The nature of things is challenged, and we are the witnesses.